Fiche de revision: la conscience et l’inconscient
– etre conscient c’est etre present a soi et au monde ; etre la, sentir, prendre acte, ( depuis le froid Prenons un exemple) etre capable de reagir. C’est la conscience immediate. Un systeme sensori-moteur et 1 systeme nerveux central en bon ordre suffisent pour etre conscient pour le sens.
Ne pas etre conscient pour le sens la, c’est etre endormi, ivre fond ou atteint d’une pathologie une perception. Etre conscient, c’est percevoir.
– etre conscient, c’est percevoir qu’on percoit, se rendre vraiment compte de votre dont on a une conscience immediate ; ce n’est gui?re juste etre la, c’est savoir qu’on est la. C’est ce qu’on appelle la conscience reflechie, qui fera retour sur votre dont on a une conscience immediate.
D’ou votre double mouvement :
– distanciation (mettre a distance la sensation de froid qui m’engourdit, me glace, me colle comme votre objet Afin de la pensee arablounge, plus juste comme un vecu , 1 etat. C’est et cela se passe quand je porte attention a quelque chose dont j’ai via ailleurs la sensation. Il existe pas juste le froid, on voit desormais le froid me concernant.
– d’appropriation , de synthese : depuis aussi moi dans le froid. Percevoir qu’on percoit, c’est en meme temps que l’on prend conscience de l’etat de conscience ( distanciation ) , prendre conscience que cet etat de conscience est le mien : c’est moi qui ait froid.
Cela signifie qu’en aussi temps libre que je percois que je percois, je m’entrapercois. J e me percois comme theme de cet objet ( etat de conscience) meme si je ne suis pas l’objet de ma conscience.
J’ai conscience reflechie est donc en meme temps libre que la emplie conscience des trucs, la conscience sans dire.
En ce sens, ne pas etre conscient, c’est etre notamment tel le somnambule : il percoit mais ne se percoit pas percevant et et n’a aucune memoire des promenades nocturnes ( ni de compte a rendre) qu’il ne ramene gui?re a soi ; c’est aussi le cas du schizophrene qui ne ramene pas a lui ses actes, par distraction : il a eu une intention, mais c’est a 1 nouvelle qu’il prete l’action ; c’est aussi le cas d’une distraction pathologique : impossibilite de synthetiser la totalite des actes et etats de conscience.
Cette conscience reflechie fait :
1) qu’on est capable de faire retour concernant votre dont on a une conscience immediate : de s’interroger, d’analyser, de douter, donc de penser
2) qu’on « possede le je dans sa propre representation », on se pense comme UN et IDENTIQUE ( Meme) sous nos differents etats de conscience. Sans ceci, on se perdrait dans tous des etats de conscience, sentiment de dispersion, d’eclatement. C’est ce qui fait qu’on se represente tel « une seule et meme personne »
Texte de Kant, post 1 p. 100 ( L , P 190) : Kant considere que cette conscience reflechie est 1 « privilege humain » donc une qualite essentielle et distinctive de l’homme. Par la, Il semble « une fin en soi » , a une dignite, une valeur absolue ; l’animal tel 1 objet n’est qu’un « moyen », a votre prix, une valeur absolue ;
3) qu’on sait que l’on est : Descartes et son cogito.
I. En conscience de soi a la connaissance de soi
A. Descartes et le Cogito ergo sum.
– (Texte photocopie) : doute hyperbolique ; hypothese du malin genie au sein des meditations Texte 1 p 20 ( L. P24)
– passage du je sais que je suis au je sais votre que je suis : une substance pensante , un « res cogitans) : dualisme + sustantialisme
B. Mes critiques de Descartes :
1. Nietzsche ( 1844-1900) : descartes victime d’la grammaire Texte 1 P24 (L. P28)
2. Kant ( 1724- 1804) et le paralogisme d’une substantialite : penser/connaitre, associer a un concept, votre fait, une experience OR Manque d’experience du moi tel le dit Hume ( 1711-1776) ( Texte 2 p42) ( L p58).
Le je est un « je transcendantal » : condition de toute experience possible, mais qui ne est en mesure de etre l’objet d’aucune experience.
3. Sartre et la choseification d’la conscience : digestion, ramener dans l’interiorite, ramener a soi, aupres du sujet, aussi que la conscience reste toujours conscience de quelque chose , mouvement par, « connaitre, c’est s’eclater vers » Texte 2 p25 ( L. P 29)
Ceci evoque, votre conscience sans dire fait qu’on se sait etre un je, un individu, mais elle ne me dit jamais qui j’habite, avoir un je, ce n’est pas encore avoir votre moi ( 1 moi empirique)